"Le sidaïque est contagieux, par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact".
1987

"On a refusé de dire quels sont les modes préférentiels de contagion de cette maladie. Et bien, ayons le courage de dire que c’est d’une part la sodomie à 80%, et d’autre part, l’usage de la drogue à 17 %"
L’Heure de vérité, 6 mai 1987

"[Le Sida est] une maladie hautement contagieuse, rendue d’autant plus dangereuse par la perméabilité de nos frontières [...]. On est obligé de constater que c’est un méfait supplémentaire de l’immigration qui a conduit ce fléau chez nous."
Le Monde, 10 janvier 1987

"L'homosexualité est un problème de vie personnelle [...] Nous n’intervenons pas dans ce domaine. Il n’y a aucun problème au sein de notre mouvement dans ce domaine."
Exit, 15 février 1995

"Il y a peut-être des homosexuels, mais il n'y a pas de folles au FN ! Les folles on les envoie se faire voir ailleurs !"
A l'AFP le 2 septembre 1995 après la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary

"L'homosexualité fait partie de la liberté de chacun, simplement l’homosexualité militante est condamnable"
Exit, 15 septembre 1995

"L'homosexualité est un état de la vie privée ; il n'a pas à être institutionnalisé. Trop de liberté tue la liberté. Je suis hostile à l'institutionnalisation du PACS : la famille doit être privilégiée et avantagée."
Lors d'un "chat" sur le site de RTL le 20 février 2002.

"Mon personnel de maison est noir, mon cuisinier est noir, (...) que faut-il que je fasse ? Que je me marie avec un noir, homosexuel et sidaïque ?"
M6, 21 avril 2002
Jean-Marie Le Pen est «absolument opposé» au mariage entre homosexuels et «condamne l'initiative évidemment provocatrice et à usage médiatique de M. Mamère, initiative contraire au droit civil français». Quant aux propos qu'il a tenus mercredi à Lyon, ils doivent «évidemment être considérés comme ironiques», a-t-il confié hier au Figaro. Répondant à une question sur les mariages entre hommes, le président du Front national avait estimé, mercredi soir à Lyon : «Cela prouve que le mariage est en train de reconquérir un prestige qu'on craignait qu'il ait perdu, puisque les hommes souhaitent pouvoir sanctifier de façon laïque leur union». Pour autant, Jean-Marie Le Pen se disait «assez large d'esprit», à partir du moment où l'homosexualité «n'a pas un caractère provocant». «Qu'il y ait des hommes qui s'aiment, après tout, pourquoi pas ?», avait encore dit le leader du FN, avant d'ajouter : «C'est l'affaire de chacun, ce n'est pas une affaire d'Etat».
Le Figaro, 4 juin 2004

"La loi dispose, normalement, dans l'intérêt général. Elle n'a pas à légiférer au profit de lobbies organisés (moins de trente mille personnes, dont un quart à Paris), prétendant imposer leurs comportements déviants en modèle social normatif. (...) Je suis contre [l'homoparentalité] pour des raisons de conception de la famille, de modélisation de la vie sociale, et d'équilibre entre les sexes. (...) La famille, c'est d'abord un homme et une femme"
Le Monde, 21 décembre 2006

"Au Front National, on ne fouille pas dans la braguette de nos militants!"
A Vous de juger, France 2, 8 février 2007

"Dans le Marais de Paris, on peut chasser le chapon sans date d'ouverture ou de fermeture, mais dans le marais de Picardie, on ne peut chasser le canard en février".
Lors d'un forum organisé le 20 février 2007 par la Fédération Nationale des Chasseurs