"Votre innovation du PaCS, c’est tout simplement le retour à la barbarie. Vous vous inscrivez dans la suite de ceux qui, pour saper la société, ont commencé par saper la famille. La loi la mieux établie de notre vieille civilisation, vous vous apprêtez à la violenter ! Vous touchez là aux fondements de la société ! Mais un jour les victimes se lèveront et se tourneront vers vous en vous disant, une expression terrible : vous êtes le socialisme démolisseur !"
Lors de la dernière lecture de la loi sur le PACS, le 12 octobre 1999

"Moi, je veux faire inscrire dans la Constitution la phrase suivante : Le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme. C'est une chose de garantir la liberté de comportement, et une autre de veiller à l'intérêt de la société et à la nécessaire protection de l'enfant. (...) Le bon sens nous recommande de regarder la société avec ses déchirures affectives et le paysage de détresse qui est sous nos yeux. Il y a un droit de l'enfant, il n'y a pas de droit à l'enfant. L'enfant n'est pas un caprice. Les dernières études de la psychologie moderne, notamment des pédiatres, établissent un lien de relation inverse entre la stabilité sociale et la détresse affective. Je ne veux pas que la France continue à faire trembler ses bases. Pour un enfant, un papa et une maman, c'est mieux que deux papas ou deux mamans. C'est une question de sécurité pour la société. Dissocier le mariage de la filiation, c'est aller vers le chaos."
Le Monde, 8 septembre 2006

"L’enjeu est de savoir si on va demain préserver l’équilibre de la société et aménager les conditions de sa survie. Par définition, les couples homosexuels ne peuvent pas être géniteurs. Comment la société pourrait-t-elle s’en remettre à un pacte qui n’assure pas sa survie? Cela serait un suicide collectif. Je ne l’imagine pas, je ne l’accepte pas. Mon devoir est de le dire haut et fort. L’homme politique n’est pas là pour apporter les bonheurs privés, il est là pour épargner les grands malheurs publics.
Nous sommes devant un choix vital. Soit la société bascule dans le «mariage homosexuel» qui induit l’adoption, et c’est la fin de tous nos tissus de protection et d’entraide. Soit la société, tout en laissant à chacun le choix de vivre comme il veut, continue de faire reposer son équilibre sur le couple famille/filiation, c’est-à-dire sur l’hétérosexualité. La société française, malgré toutes ses blessures, conservera et préservera ainsi les principes de sa survie, comme la stabilité et les sécurités affectives fondamentales.
e mariage est une institution qui a pour vocation première la protection de l’enfant. Pour dire les choses très simplement, je pense que pour un enfant, il vaut mieux avoir un père et une mère que deux pères ou deux mères. Je constate, et c’est un drame pour notre pays, que toute référence à la politique familiale, à la défense de la vie, et finalement à tout ce qui concerne les cellules civiques fondamentales, est devenue le grand tabou de la société médiatique et de la société politique. Quiconque se dit hostile au «mariage homosexuel» prend le risque d’être un jour ou l’autre suspecté d’homophobie.
Sur la question du «mariage homosexuel», les candidats sont tous sur la même ligne: soit le «mariage homosexuel», soit le CUC (Contrat d’union civique). Ce n’est qu’une question de tempo. La droite va moins vite, mais sur le même chemin que la gauche. Je pense que nous touchons à des questions essentielles qui sont supérieures au clivage politique traditionnel.
Il faut imaginer un maire rural ceint de son écharpe tricolore qui accueille un couple homosexuel dans le cadre du CUC… Il est évident qu’un maire qui a du bon sens sent bien que cette parodie de cérémonie correspond à un basculement dans le vide. Nous sommes très au-delà des étiquettes partisanes, car nous atteignons la zone dangereuse où s’enracinent à la fois le physique et le métaphysique.
[L'attitude de Nicolas Sarkozy] est inadmissible et hypocrite. Il propose un Contrat d’union civique avec les mêmes droits pour les couples homosexuels et hétérosexuels, et la possibilité d’une cérémonie à la mairie. Peut-on m’expliquer la différence entre le «mariage homosexuel» et ce CUC? Il n’y en a aucune. Il n’y a que le nom qui change.
Quant à l’adoption, il ne peut pas y avoir demain de «mariage homosexuel» sans l’adoption. Car si la loi crée le droit au «mariage homosexuel», c’est la jurisprudence française ou européenne qui, partant du «mariage homosexuel», imposera l’extension des mêmes droits pour les couples homosexuels et hétérosexuels.
Il faut dire les choses clairement. Le premier stade a été le PACS, le deuxième stade est le «mariage homosexuel», le troisième sera celui de l’homoparentalité.
Il y a aujourd’hui une urgence métapolitique qui est de préserver le mariage hétérosexuel avec ses avantages fiscaux, patrimoniaux et juridiques. La deuxième urgence est éducative. Il faut faire en sorte que les jeunes gens de notre pays ne considèrent pas l’homosexualité comme tout aussi naturelle que l’hétérosexualité."
"Défendre la famille, mon combat - Famille Chrétienne", 9 décembre 2006

"Je considère que le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par les couples homosexuels, c'est une régression parce qu'il faut protéger l'enfant et la stabilité de la société."
Interrogé par Jean-Michel Apathie sur RTL, le 18 janvier 2007

"Sur la famille, je veux une grande politique familiale et non pas le mariage homosexuel proposé par Ségolène Royal ou le contrat d'union civil avec écharpe en mairie, proposé par Nicolas Sarkozy, qui conduiront à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels".
Le Monde, 10 février 2007

34 - Reconnaître leur mission, c’est défendre le statut du mariage.
  • Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l’alliance d’un homme et d’une femme dans le but de former une famille.
  • Refuser le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par des couples du même sexe.
Projet politique du MPF