Le Photomog de Jimini

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La Citation du jour

Publié le vendredi 23 février 2007

"Si les jeunes sont favorables au mariage homosexuel, c’est probablement au nom de la liberté individuelle. Ils ne voient pas que ce serait la porte ouverte à la polygamie : revenir sur l’union entre un homme et une femme permettrait à certains groupes de pression religieux de réclamer la possibilité d’épouser deux ou trois femmes."
Marine Le Pen, lu dans L'Humanité du 20 novembre 2006

Henrik and Karstens wedding Photo by PlanetStar

Réponse de Jimini à M. le Jolis de Villiers de Saintignon

Publié le mercredi 21 février 2007


Merci encore et toujours à Delphine pour le matériel de campagne.

La Citation du jour : Philippe de Villiers et le mariage gay

Publié le mercredi 21 février 2007

"Votre innovation du PaCS, c’est tout simplement le retour à la barbarie. Vous vous inscrivez dans la suite de ceux qui, pour saper la société, ont commencé par saper la famille. La loi la mieux établie de notre vieille civilisation, vous vous apprêtez à la violenter ! Vous touchez là aux fondements de la société ! Mais un jour les victimes se lèveront et se tourneront vers vous en vous disant, une expression terrible : vous êtes le socialisme démolisseur !"
Lors de la dernière lecture de la loi sur le PACS, le 12 octobre 1999

"Moi, je veux faire inscrire dans la Constitution la phrase suivante : Le mariage est l'alliance d'un homme et d'une femme. C'est une chose de garantir la liberté de comportement, et une autre de veiller à l'intérêt de la société et à la nécessaire protection de l'enfant. (...) Le bon sens nous recommande de regarder la société avec ses déchirures affectives et le paysage de détresse qui est sous nos yeux. Il y a un droit de l'enfant, il n'y a pas de droit à l'enfant. L'enfant n'est pas un caprice. Les dernières études de la psychologie moderne, notamment des pédiatres, établissent un lien de relation inverse entre la stabilité sociale et la détresse affective. Je ne veux pas que la France continue à faire trembler ses bases. Pour un enfant, un papa et une maman, c'est mieux que deux papas ou deux mamans. C'est une question de sécurité pour la société. Dissocier le mariage de la filiation, c'est aller vers le chaos."
Le Monde, 8 septembre 2006

"L’enjeu est de savoir si on va demain préserver l’équilibre de la société et aménager les conditions de sa survie. Par définition, les couples homosexuels ne peuvent pas être géniteurs. Comment la société pourrait-t-elle s’en remettre à un pacte qui n’assure pas sa survie? Cela serait un suicide collectif. Je ne l’imagine pas, je ne l’accepte pas. Mon devoir est de le dire haut et fort. L’homme politique n’est pas là pour apporter les bonheurs privés, il est là pour épargner les grands malheurs publics.
Nous sommes devant un choix vital. Soit la société bascule dans le «mariage homosexuel» qui induit l’adoption, et c’est la fin de tous nos tissus de protection et d’entraide. Soit la société, tout en laissant à chacun le choix de vivre comme il veut, continue de faire reposer son équilibre sur le couple famille/filiation, c’est-à-dire sur l’hétérosexualité. La société française, malgré toutes ses blessures, conservera et préservera ainsi les principes de sa survie, comme la stabilité et les sécurités affectives fondamentales.
e mariage est une institution qui a pour vocation première la protection de l’enfant. Pour dire les choses très simplement, je pense que pour un enfant, il vaut mieux avoir un père et une mère que deux pères ou deux mères. Je constate, et c’est un drame pour notre pays, que toute référence à la politique familiale, à la défense de la vie, et finalement à tout ce qui concerne les cellules civiques fondamentales, est devenue le grand tabou de la société médiatique et de la société politique. Quiconque se dit hostile au «mariage homosexuel» prend le risque d’être un jour ou l’autre suspecté d’homophobie.
Sur la question du «mariage homosexuel», les candidats sont tous sur la même ligne: soit le «mariage homosexuel», soit le CUC (Contrat d’union civique). Ce n’est qu’une question de tempo. La droite va moins vite, mais sur le même chemin que la gauche. Je pense que nous touchons à des questions essentielles qui sont supérieures au clivage politique traditionnel.
Il faut imaginer un maire rural ceint de son écharpe tricolore qui accueille un couple homosexuel dans le cadre du CUC… Il est évident qu’un maire qui a du bon sens sent bien que cette parodie de cérémonie correspond à un basculement dans le vide. Nous sommes très au-delà des étiquettes partisanes, car nous atteignons la zone dangereuse où s’enracinent à la fois le physique et le métaphysique.
[L'attitude de Nicolas Sarkozy] est inadmissible et hypocrite. Il propose un Contrat d’union civique avec les mêmes droits pour les couples homosexuels et hétérosexuels, et la possibilité d’une cérémonie à la mairie. Peut-on m’expliquer la différence entre le «mariage homosexuel» et ce CUC? Il n’y en a aucune. Il n’y a que le nom qui change.
Quant à l’adoption, il ne peut pas y avoir demain de «mariage homosexuel» sans l’adoption. Car si la loi crée le droit au «mariage homosexuel», c’est la jurisprudence française ou européenne qui, partant du «mariage homosexuel», imposera l’extension des mêmes droits pour les couples homosexuels et hétérosexuels.
Il faut dire les choses clairement. Le premier stade a été le PACS, le deuxième stade est le «mariage homosexuel», le troisième sera celui de l’homoparentalité.
Il y a aujourd’hui une urgence métapolitique qui est de préserver le mariage hétérosexuel avec ses avantages fiscaux, patrimoniaux et juridiques. La deuxième urgence est éducative. Il faut faire en sorte que les jeunes gens de notre pays ne considèrent pas l’homosexualité comme tout aussi naturelle que l’hétérosexualité."
"Défendre la famille, mon combat - Famille Chrétienne", 9 décembre 2006

"Je considère que le mariage homosexuel et l'adoption des enfants par les couples homosexuels, c'est une régression parce qu'il faut protéger l'enfant et la stabilité de la société."
Interrogé par Jean-Michel Apathie sur RTL, le 18 janvier 2007

"Sur la famille, je veux une grande politique familiale et non pas le mariage homosexuel proposé par Ségolène Royal ou le contrat d'union civil avec écharpe en mairie, proposé par Nicolas Sarkozy, qui conduiront à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels".
Le Monde, 10 février 2007

34 - Reconnaître leur mission, c’est défendre le statut du mariage.
  • Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l’alliance d’un homme et d’une femme dans le but de former une famille.
  • Refuser le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par des couples du même sexe.
Projet politique du MPF

La Citation du jour : Nicolas Sarkozy et le mariage gay

Publié le mardi 20 février 2007

« Dire que le mariage peut s’adapter au couple homosexuel est une erreur. Le mariage civil est une organisation juridique visant à donner un cadre et une protection pour les enfants. Or, à ma connaissance, les homosexuels n’ont pas la possibilité de faire des enfants. Je suis donc opposé au mariage homosexuel. »
Le Figaro, 17 mai 2004

« J'y ai beaucoup réfléchi et [je] suis opposé [au mariage et à l'adoption]. (...) C'est clair et précis. Le modèle qui est le nôtre doit rester celui d'une famille hétérosexuelle : les enfants ont besoin d'un père et d'une mère. [Mais je suis] profondément hostile [à toute forme de discrimination]. Les homosexuels ne doivent pas en subir. C'est pourquoi je suis partisan de l'égalité sur le plan financier. [Il faut] créer un système qui, sur le plan fiscal, patrimonial et successoral, garantisse l'égalité entre un couple hétérosexuel et un couple homosexuel. »
Le Figaro Magazine, 2 septembre 2006

« Je suis prêt à faire un pas de plus. Ce contrat civil pourrait faire l'objet d'une cérémonie en mairie. [Je propose un] contrat d'union civile, [pour les couples homos, qui] garantirait l'égalité des droits successoraux, sociaux et fiscaux. »
Université d'été 2006 de l'UMP, 2 septembre 2006

« Les nouvelles formes de familles constituent un sujet important et parfois polémique au sein de notre société. L’homoparentalité fait débat parmi nos concitoyens car elle concerne au premier chef les enfants, dont il nous appartient d’assurer le bien-être et de protéger les intérêts en tant que parent mais aussi en tant que responsable politique.
Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la sincérité et la réalité de l’amour homosexuel et sur la nécessité d’aligner un certain nombre de droits et devoirs entre les couples hétérosexuels et homosexuels. C’est pourquoi, je me suis particulièrement attaché à ce que figure dans mon projet, l’Union, contrat qui serait signé en mairie et conférerait aux couples, l'égalité en matière de droits successoraux, fiscaux et sociaux. Ce contrat constituerait une réelle avancée pour notre pays en matière de conjugalité.
Je sais que certains d’entre vous considèrent que ce contrat ne va pas assez loin et souhaiteraient qu’il intègre également la filiation. Je sais aussi, même si les chiffres divergent selon les sources, que le nombre d’enfants élevés par deux personnes de même sexe s’élève à plusieurs dizaines voire centaines de milliers et qu’ils aimeraient que la République les reconnaissent en tant que tels. Mais, je veux que ces enfants et leur famille comprennent que cette question doit être traitée sereinement. Le travail réalisé par l’APGL donne des outils pour aller dans ce sens. J’estime pour ma part que c’est un sujet aux implications nombreuses et qu’il faut donc prendre le temps nécessaire à la réflexion avant de s’engager dans des réformes d’importance.
Pour autant, je connais bien les problèmes quotidiens auxquels vous êtes confrontés. Il me semble donc indispensable que notre pays intègre le fait que les familles sont désormais plurielles et qu’elles incluent de plus en plus souvent, des tiers de confiance, le beau parent bien souvent. Or, l’implication de ces personnes n’est pas reconnue. Les familles recomposées font ainsi régulièrement face à de nombreuses difficultés, au détriment souvent des enfants. C’est pourquoi je pense que leur relation affective doit pouvoir être protégée afin, d’une part, de faciliter la vie quotidienne de ces familles et, d’autre part d’assurer le maintien du lien entre l’enfant et le tiers, notamment en cas de séparation. Sur ces questions, je suis sensible aux propositions que porte le Défenseur des enfants et GayLib notamment en matière de mandat d’éducation ou de convention de partage de l’autorité parentale.
J’estime que ces propositions constituent des avancées significatives pour notre pays et pour nos familles. Il ne s’agit pas là de positions démagogiques de circonstance et je ferai ce que je vous propose.
Lettre de Nicolas Sarkozy à l'APGL à l'occasion de son débat sur l'homoparentalité, le 3 février 2006

« Je veux défendre les minorités parce qu'elles ont des droits, mais je ne veux pas accabler la majorité. Je n'accepte pas qu'on me dise homophobe parce que je refuse l'adoption par les couples homosexuels. Chacun a le droit d’avoir son opinion, la vôtre est éminemment respectable. Vous avez fait témoignage de la situation qui est la vôtre, c’est votre droit le plus absolu. C’est mon droit aussi de considérer que le mariage, c’est l’institution familiale qui permet d’avoir des enfants. (...)
Alors venons en à la question de l’amour homosexuel. Premièrement je suis le ministre des Finances qui a garanti par le pacs l’égalité fiscale entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels. Deuxièmement sur l’amour homosexuel. Cet amour s’inscrit dans la durée, et cet amour comme tous les amours, ce qui est la différence entre l’amour et le désir, doit avoir une existence sociale. Quelle est la caractéristique… Pardon, mais je vais prendre deux minutes, car c’est un sujet qui me tient très à cœur. Quelle est la différence entre l’amour et le désir ? L’amour s’inscrit dans la durée et veut s’exprimer. Je t’aime, tu m’aimes, on veut que tout le monde le sache. J’ajoute que l’homosexualité comme l’hétérosexualité, c’est une part d’identité, je n’ai pas fait le choix de l’hétérosexualité, je suis né hétérosexuel, vous faites le choix de révéler votre homosexualité, mais je ne pense pas que vous l’ayez décidé… Enfin pardon, j’essaie, parce que ce sont des sujets très intimes et très personnels.
Mais allons jusqu’au bout des choses. En réfléchissant à cette question difficile, je me suis dit comment peut-on garantir aux homosexuels la réalité d’un amour qui s’exprime socialement. J’ai donc proposé — ce qui est la première fois qu’un homme politique de droite propose cela —un contrat d’union civile en avec une cérémonie Monsieur en mairie. Ce qui est quand même autre chose que le pacs au greffe sinistre du tribunal d’instance puisque que comme vous le savez peut-être êtes-vous pacsé, le pacs est un papier qu’on signe pas du tout en mairie, au greffe du tribunal d’instance. (...) J’ai proposé une cérémonie en mairie , un contrat d’union civile , les mêmes droits fiscaux, les mêmes droits successoraux, les mêmes droits patrimoniaux que les couples hétérosexuels. (...)
[Mais pas le mariage] parce que c’est ma conviction profonde. Je pense qu’une famille protégée par le contrat de mariage, c’est la question de l’adoption des enfants. Si on accorde le mariage, si on dit le mariage hétérosexuel et le mariage homosexuel, c’est le même, cela veut dire qu’on s’apprête à reconnaître la possibilité pour les couples homosexuels d’adopter des enfants et on donne alors à la société une image de la famille qui n’est pas celle que je souhaite que l’onde donne.
Voilà, je ne prétends pas que j’ai raison, ce sont des convictions très profondes que j’ai en moi, vous en avez d’autres, je les respecte. Je ne vous accuse pas de ne pas aimer les hétérosexuels parce que vous défendez cette position, je vous serais reconnaissant de considérer que je ne suis pas homophobe. (...)
Pour être très honnête avec vous j’ai beaucoup hésité, sur cette question-là. Pourquoi j’ai hésité Monsieur, aussi étonnant que ça puisse vous paraître ? J’ai hésité parce que je sais qu’il existe un certain nombre de dizaines, peut-être de centaines de milliers de couples homosexuels qui sont déjà avec des enfants qu’ils ont adoptés. Mais vous conviendrez que c’est une chose d’avoir une réalité factuelle qui est celle qu’elle est, et c’en est une autre pour la société de dire que la famille, c’est deux papas ou deux mamans, ou un papa ou une maman.
L’amour homosexuel est aussi sincère que l’amour hétérosexuel, et il n’y en a pas un qui est plus important que l’autre, naturellement. Mais la famille, c’est fait pour protéger et pour élever des enfants. Et si je suis élu président de la République, je veux que les choses soient très claires de ce côté-là, c’est cette idée de la famille que je défendrais, en reconnaissant aux homosexuels de notre pays les mêmes droits fiscaux, sociaux et patrimoniaux. D’ailleurs vous savez parfaitement bien que y a beaucoup d’homosexuels qui ne réclament pas le mariage, qui ne réclament pas l’adoption. C’est moins simple que ce que vous semblez présenter. »
J'ai une question à vous poser, TF1, 5 février 2007
Merci à l'Inter-LGBT pour la transcription

La Citation du jour : Ségolène Royal et le mariage gay

Publié le lundi 19 février 2007

"Ce n'est être ni homophobe, ni réactionnaire, que d'estimer que des opinions réservées sur le mariage homosexuel sont légitimes et respectables. (...) S'il s'agit d'améliorer un contrat civil pour une égalité des droits (...), oui. S'il s'agit d'une confusion des repères et d'une provocation injustifiée des convictions familiales et religieuses, non."
Le Monde, 13 mai 2004

"Je me suis toujours refusée à instrumentaliser les questions de société pour faire "dans le coup". Il faut donc procéder avec tact et doigté. Plusieurs pays ont avancé. À l'heure actuelle, ma réflexion est celle d'une mère : quel parent pourrait, quelles que soient ses convictions religieuses, s'opposer au bonheur de son enfant si c'est son choix ? La loi doit pouvoir créer cette union en mairie pour permettre à chacun de construire librement sa vie, à égalité de droits et devoirs. (...)[Je préfère] le mot union à celui de mariage pour ne pas bousculer les repères traditionnels, la famille c'est un père et une mère. Mais le débat aura lieu."
Le Parisien/Aujourd'hui en France, 23 février 2006

"[L'union] sera dans le projet du PS. (...) Reste la façon de l'envisager dans une réforme qui doit réunir une majorité de Français, respecter les opinions et ne pas faire l'objet d'une instrumentalisation politique. Chacun a le droit de construire sa vie privée comme il l'entend…"
La Dépêche du Midi, 15 mai 2006

"Il faut que la loi le permette (le mariage homosexuel), mais sans l'imposer comme norme."
"À partir du moment où on reconnaît la famille homoparentale comme une famille, cette famille a le droit de concevoir un projet familial [...] Si un homosexuel peut adopter seul, pourquoi un couple homosexuel ne pourrait pas le faire? Les fondements juridiques sont là. On peut franchir le pas de la reconnaissance de l'homoparentalité sur la base de la qualité du projet familial. (...)Je comprends la revendication exprimée par les homosexuels sur le mariage parce qu'elle s'inscrit dans le cadre plus large de la lutte contre les discriminations. Cette revendication d'égalité des droits me semble cohérente avec l'émergence de libertés nouvelles. Chacun doit pouvoir construire sa vie avec dignité, avec des règles claires, qui s'appliquent à tous. Je pense toujours que le mot union est juste, qu'il correspond plus à la réalité. Pour autant, j'ai bien conscience du symbole: si on parle seulement d'union, on va dire qu'il s'agit d'un sous-mariage. Si ce n'est pas le même mot, on dira que ce n'est pas vraiment l'égalité des droits. L'ouverture du mariage aux couples de même sexe est dans le projet du PS. Le débat aura lieu, et si une majorité de gauche est élue, elle votera un texte mettant en application ce projet."
Têtu, juillet-août 2006

"Pour ce qui est du PACS, que je considère comme un statut du couple à préserver et améliorer, je partage bien sûr les orientations du projet socialiste qui prévoit explicitement sa réforme en matière d’inscription à l’état civil, de régime des biens, de droits sociaux, de droit au logement et de droits de succession. Et, dans la continuité de la proposition de loi déposée le 28 juin dernier par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, le mariage sera ouvert aux couples de même sexe, réalisant ainsi l’égalité des droits et des devoirs. Quand je parle de République du respect, cela en fait partie car chacun doit pouvoir construire sa vie avec dignité, en fonction de règles claires, qui s’appliquent à tous.
Sur l’adoption, ma position est également claire : en ma qualité de ministre de la famille, j’ai reconnu officiellement l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens et permis, par la loi du 4 mars 2002 relative à l’autorité parentale1, le partage de cette autorité entre des parents de même sexe. La famille homoparentale a ainsi émergé peu à peu en tant que telle dans les représentations même s’il reste aujourd’hui du chemin à accomplir. Ce qui importe, en matière d’adoption, c’est que l’intérêt de l’enfant soit préservé par la qualité du projet familial et les homosexuels doivent, comme les hétérosexuels, avoir la possibilité de faire valoir la qualité de leur projet familial dans le cadre de la procédure d’adoption.
Le mariage, l’adoption, mais aussi l’amélioration du PACS, sont dans le projet socialiste : le débat aura lieu et une majorité de gauche votera un texte les mettant en application.
Réponse de Ségolène Royal aux questions d'Homosexualité et Socialisme

"87- Garantir l’égalité des droits pour les couples de même sexe"
Pacte Présidentiel de Ségolène Royal, téléchargeable sur Désir d'Avenir

1. : Le dispositif de la loi du 4 mars 2002 relatif au partage de l'autorité parentale constitue en effet un premier pas vers un meilleur équilibre entre les parents biologiques et le « parent social ». Cependant, le juge conserve la possibilité de ne pas accorder ce partage de l'autorité parentale, notamment à la compagne de la mère biologique. Cela peut avoir des effets néfastes pour l'enfant puisque le juge peut par une telle décision le priver de la possibilité d'avoir un second repère parental et cela pose aussi des problèmes pratiques, par exemple dans le cas où le « parent social » doit accompagner l'enfant lors d'une sortie du territoire ou pour une intervention médicale. A ce titre, il est nécessaire de réfléchir à une reconnaissance juridique et sociale des deux parents, dans l'intérêt de l'enfant et de la structuration de la famille.
* remonter au texte *

Love makes a family Gay Pride Parade, Market St., San Francisco, Ca., USA, 26 juin 2005

Réponse de Jimini à M. DSK

Publié le dimanche 18 février 2007


La Citation du jour

Publié le dimanche 18 février 2007

« Je suis pour une union civile qui permet à des couples homosexuels d’avoir les avantages en terme de transmission. [...] Il y a beaucoup d’hommes et de femmes qui élèvent des enfants après avoir découvert ou après avoir révélé leur homosexualité alors qu’ils ont eu déjà des enfants. [...] Ils sont 30000 enfants élevés dans le seul cadre d’un couple homosexuel. Ils n’ont pas d’autres parentés à l’extérieur que les deux femmes en général qui les élèvent. Je suis que pour dans ce cas-là, on puisse reconnaître le lien entre l’enfant et le deuxième parent. »

François Bayrou, candidat de l’UDF à l’élection présidentielle
dans l’émission "A vous de juger" du 15 février sur France 2

Love makes a family Gay Pride Parade, Market St., San Francisco, Ca., USA, 26 juin 2005

Appel pour le pluralisme démocratique

Publié le samedi 17 février 2007

L'élection présidentielle est l'occasion du débat majeur de notre vie démocratique.
Aujourd'hui, les représentants de nombreux courants d'idées, électoralement ou politiquement significatifs, risquent de ne pas obtenir les 500 parrainages nécessaires à la validation de leur candidature.
Si tel était le cas, une part non négligeable des idées des Français ne serait pas représentée et le débat démocratique serait tronqué.
La démocratie a besoin de s'enrichir des idées et de la participation de tous. Il n'est pas logique que des élus, pour une part responsables de la situation actuelle du pays, puissent interdire à leurs adversaires de se présenter et de proposer de nouvelles solutions.
Dans cette attente, nous appelons les élus à soutenir un candidat dont ils pensent que la présence à l'élection présidentielle contribuerait positivement au débat d'idées.
Citoyens, refusez le déni de démocratie ! Signez cet appel pour inciter les élus à soutenir les candidatures de tous les courants politiques du pays. Le 22 avril prochain, lors du premier tour de la présidentielle, toutes les idées doivent se rencontrer.
Appel pour le pluralisme démocratique
Recommandé par des Influenceurs

La Citation du jour

Publié le samedi 17 février 2007

« Les homosexuels ont des problèmes médicaux de type génétique ou des problèmes de pulsions. Il faut donc mettre des pa­rapets, des limites, ou alors on de­vient une société décadente avec des zoophiles et des pédophiles. »

Richard Wertenschlag, grand rabbin de Lyon
Le Figaro, 16 février 2007

Watching the dykes march Dyke March, Dolores St, San Francisco, Ca., USA, June 25th, 2005

Réponse de Jimini à M. Vanneste et Mme Tabarot

Publié le vendredi 16 février 2007


Merci encore et toujours à Delphine pour le matériel de campagne.

La Citation du jour

Publié le vendredi 16 février 2007

« Comment fait-on pour protéger les enfants qui vivent dans ces familles ? N'ayant qu'un parent, juridiquement parlant, comment leur offrir la même protection juridique que les enfants élevés dans les familles hétérosexuelles ? », interroge Me Caroline Mécary, avocat de nombreux couples homosexuels. « Comme on fait pour les enfants de mères veuves ou célibataires ! », rétorque Michèle Tabarot, présidente du Conseil supérieur de l'adoption (CSA) et déléguée générale de l'UMP en charge de la famille.

Le Figaro, 30 janvier 2007

Ca se passe de commentaire...

Love makes a family Gay Pride Parade, Market St., San Francisco, Ca., USA, 26 juin 2005

Jimini prêche dans le désert

Publié le jeudi 15 février 2007

Hier, la Cour d'Appel d'Amiens a confirmé l'adoption simple d'un garçon de deux ans et demi par la compagne de sa mère biologique. Plusieurs journaux ont relayé cette information, notamment Libération et 20 minutes. Jimini a eu la mauvaise idée de lire les commentaires à ce dernier article et la voilà qui depuis prêche dans le désert.
En effet, les "lecteurs" déversent leur fiel en assénant de nombreux arguments contre l'adoption par les gays... sauf que ça n'est pas ça, le sujet de l'article. En effet, ce dont il s'agit ici c'est de protéger un enfant qui vit déjà dans une famille homoparentale et de donner à L'ENFANT les mêmes droits qu'aux autres enfants... ça n'a rien à voir avec la question de l'ouverture de l'adoption aux couples gays... Et j'ai beau leur faire remarquer, ces commentateurs ne lisent ni l'article ni les commentaires des autres, visiblement.
Encore une preuve, s'il en fallait une, que l'extrémisme rend aveugle.
Heureusement, Jimini ne recule devant aucun sacrifice et, telle une prophétesse, elle ne craint pas de prêcher dans le désert. Cela dit, si vous passez dans le coin, amenez le Tariquet pour étancher sa soif ! Merci à vous !


Merci toujours à Delphine pour le matériel de campagne.

Réponse de Jimini à Ma'am Royal

Publié le mercredi 14 février 2007

Suite à cet article publié dans le Nouvel Obs, Jimini a une déclaration à faire.

Réponse de Jimini à M. Vanneste

Publié le mardi 13 février 2007


Merci encore à Delphine pour le matériel de campagne.

Déclaration

Publié le jeudi 8 février 2007

A quelques mois de l'élection présidentielle, j'ai l'honneur de vous annoncer que moi aussi, je suis candidate.
Bien sûr, comme je suis une ourse, je ne quitterai pas mon antre, je ne serrerai pas de mains, je ne participerai à aucun débat, participatif ou pas, et mes seuls conseillers seront mes boucs - je vous rappelle que ce sont tous des présidents des Etats-Unis, je pouvais pas trouver mieux.
Je remercie ma directrice de la communication, Delphine Dumont, pour ma magnifique affiche de campagne.

En 2007, votez utile, votez Jimini, la première candidate gouine de la campagne et vache follée qui se présente sans se montrer !

Blockhaus

Publié le mercredi 7 février 2007


Plage de Treguennec, Breizh, France, 27 janvier 2007

I'm a poor lonesome cowboy

Publié le lundi 5 février 2007


Plage de Treguennec, Breizh, France, 27 janvier 2007

Ils sont fous, ces Bretons !

Publié le lundi 5 février 2007


Pointe de la Torche, Breizh, France, 27 janvier 2007

En 2007, j'te fume... Cancer passif

Publié le samedi 3 février 2007


Pointe de la Torche, Breizh, France, 27 janvier 2007