Le Photomog de Jimini

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Immigration choisie

Publié le jeudi 20 décembre 2007

"Le Premier ministre François Fillon a indiqué mercredi que la France était prête à accueillir des guérilleros des FARC détenus en Colombie s'ils devaient être libérés dans le cadre d'un échange avec les otages de la guérilla, parmi lesquels Ingrid Betancourt." Ca tombe bien, on manque de CRS...

Mon pays, il est trop cool

Publié le mardi 30 octobre 2007


  • On n'augmente pas, ou presque, les minimas sociaux - bah oui, faut pas pousser quoi, les pauvres, ils ont qu'à se démerdre pour pas l'être et bosser plus pour gagner plus
  • On vote des franchises santé - normal hein, se faire de l'argent sur le malheur des gens (les morts, les malades, les divorcés...), c'est super cool !
  • On change les règles du jeu AVEC EFFET RETROACTIF pour donner des sous aux potes du Président - normal, hein, faut bien s'entraider
  • On décide que les lois de bioéthique, ça compte pas - enfin pour l'utilisation de l'ADN, hein, parce que pour ce qui est d'ouvrir l'insémination artificielle aux gouines, là, surtout, faut pas déconner hein, elles vont pas se reproduire en plus ces malades
  • On décide que la voix du peuple est sans importance - c'est vrai quoi, tous ces cons de Français qui ont voté non au traité européen, ils savaient pas ce qu'ils faisaient alors hein, nous, comme on sait mieux, on va voter sans leur demander leur avis le même traité, mais en pire
  • On augmente le Président de 140% - c'est vrai quoi, c'est pas comme si on lui payait pas déjà son loyer, sa bouffe, sa bagnole, son portable pour appeler ses maitresses, sa maison de campagne, son électricité, son eau, son essence etc... et le pauvre, faut bien qu'il paie sa prestation compensatoire
  • On donne des leçons aux autres candidats sur la façon doit se tenir un chef d'Etat (surtout ne pas s'énerver jamais et garder son sang-froid), mais comme on dit, fais ce que je te dis, pas ce que je fais, hein
  • On fait des super cadeaux fiscaux aux riches pour qu'ils restent plus riches parce que bon, c'est normal, eux, ils se bougent leur cul pour gagner leur vie, pas comme les pauvres


J'en passe, mais vous inquiétez pas, j'en trouverai d'autre, si d'ici là vous m'avez pas donné des idées...
Si vous en avez, n'hésitez pas !!


La photo a été prise à San Francisco, mais j'aurais pu faire la même en France... triste, non ?

URGENT : Appel à la solidarité avec T., jeune gay brésilien menacé d'expulsion

Publié le mercredi 24 octobre 2007

Hier, deux membres du CGLBT de Rennes ont rencontré T., jeune gay brésilien de 22 ans retenu depuis le samedi 20 octobre au Centre de Rétention Administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande (Rennes).

T. est sous la menace d’une reconduite à la frontière. Il a déposé une demande d’asile et doit avoir une réponse sous 15 jours, mais sans grand espoir. En effet, « le Brésil est un pays ouvert d’esprit » dans lequel il n’y a pas d’homophobie d’Etat : sa vie ne serait donc pas en danger selon les autorités.

Pourtant, il faut savoir que T. a fui le Brésil pour Paris il y a 3 ans, afin d’échapper aux tentatives de meurtre de la part de son père, qui ne supporte pas son homosexualité et son souhait de changer de sexe. Ce dernier a déjà eu l’occasion de l’agresser avant son départ en lui assénant un coup de couteau à la gorge, une cicatrice atteste aujourd’hui encore la violence du geste.

En plus des dures conditions de rétention que subissent les personnes retenues au Centre de Rétention Administrative : privation de liberté, dépendance vis-à-vis du personnel pour le quotidien (pour l’obtention de nécessaire d’hygiène par exemple), administration forcée de calmants aux rétentionnaires à bout, sentiment de déshumanisation ; T. doit endurer des humiliations répétées du fait de son homosexualité, l’homophobie ambiante (regards moqueurs, blagues prononcées à ses côtés en supposant qu’il ne comprend le français alors qu’il le parle parfaitement…) étant amplifiée compte tenu des conditions inhérentes à la rétention.

Concrètement, T. n’a plus qu’une seule envie : ne plus être retenu au CRA, ne plus subir toutes ces humiliations, quitte à être expulsé. Le CGLBT de Rennes soutient et appuie T. dans sa démarche de demande d’asile. Dans la probable hypothèse de son expulsion, T., sans argent en poche ni proches pour l’accueillir à Rio (ville située loin de ses attaches au Brésil), ne sait pas comment subvenir à ses besoins immédiats à son arrivée.

Le Centre Gay, Lesbien, Bi et Trans de Rennes lance un appel à la solidarité avec T.

Pour pouvoir transporter avec lui toutes ses affaires (il va devoir payer une surtaxe de bagages parce que ceux-ci dépassent 20kg), pour manger et se loger à son arrivée, pour payer son billet de transport jusqu’à sa ville d’origine (à 1000 km de Rio) où un ami pourrait l’héberger temporairement, T. a besoin de 400 euros.

La demande est très urgente, il peut être expulsé d’un jour à l’autre. Pour aller au plus vite, merci de préférence de déposer vos dons (espèces ou chèque à l’ordre du CGLBT Rennes) dans la boîte aux lettres du CGLBT de Rennes (23 rue d’Aiguillon) – en précisant «Pour T. ». Si vous n’avez pas l’occasion de vous y rendre, postez votre don au plus vite.

Vous pouvez également nous envoyer vos messages de solidarité que nous lui transmettrons à l’adresse : contact@cglbtrennes.org.

Si le montant récolté dépasse 400 euros, le CGLBT de Rennes s’engage à réserver cet argent à d’éventuelles situations similaires.

MERCI DE DIFFUSER LARGEMENT CE MESSAGE...

Pour toute info supplémentaire :
contact@cglbtrennes.org

Cyrille (Co-président du CGLBT de Rennes) 06 64 98 51 09

Lydie (Co-trésorière du CGLBT Rennes) 06 87 16 36 68

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Centre Gay, Lesbien, Bi et Trans de Rennes
23 rue d'Aiguillon | 35200 RENNES
TEL. 02 99 51 36 90
FAX. 08 26 31 48 55
http://www.cglbtrennes.org

Les Empreintes

Publié le jeudi 18 octobre 2007



Depuis presque 100 ans le vieil homme marchait. Il avait traversé l’enfance, la jeunesse, les joies et les douleurs. Il se souvenait de tous ceux qui avaient fait partie de sa vie, femme, enfants et amis. Mais maintenant il était seul devant le grand océan. Il s’est arrêté devant les vagues et s’est retourné. Il a vu sur le sable l’empreinte de ses pas. Chacun était un jour de sa longue existence, de son long voyage à travers la vie. Il les connaissaient bien ces jours-là, les passes difficiles, les marches heureuses, les empreintes profondes quand les jours étaient désespérés. (l’œuf) – le long chemin de sa vie se terminait là, devant le grand océan. Et puis il a été intrigué. Il s’est aperçu qu’à côté de ses pas il y avait d’autres traces. Il n’avait donc pas marché seul. Pourtant il ne se souvenait pas d’une quelconque présence fidèle et silencieuse. "Qui m’a donc accompagné" et une voix lui a répondu "C’est moi" et il a reconnu la voix de celui qu’on appelait Dieu. Il s’est souvenu que Dieu lui avait promis de ne jamais l’abandonner. Il s’est senti heureux comme un enfant. Il a regardé encore et a vu que certains jours de sa vie une seule trace de pas était visible. Il s’est souvenu que ces jours étaient les plus durs, les plus terribles, les plus désespérés. "Pendant ces jours de malheur tu m’as abandonné et j’ai marché seul ?" Il était soudain amer et triste. "Mon fils bien aimé ces traces solitaires sont celles de mes pas. Ces jours où tu croyais cheminer abandonné de tous, j’étais avec toi ces jours où tu pleurais, et je te portais."
Conte brésilien collecté par Henri Gougaud

Gay Pride

Publié le vendredi 29 juin 2007


Samedi 30 juin, c'est la Gay Pride parisienne.
À l’origine des gay prides, la révolte d’une poignée d’homosexuels et de drag queens lors d’une énième descente de police dans un bar new-yorkais de Christopher street. Racket, passage à tabac, arrestations, fichage…
Ce 27 juin 1969, les clients du Stonewall refusent de baisser encore la tête. S’en suit une émeute et cinq jours d’affrontement avec la police.
La presse s’en émeut. L’année suivante, la première gay pride remonte la 6e avenue. La longue lutte des homosexuels est en marche.


C’est l’occasion de défendre les valeurs qui nous unissent, respect de la différence, rejet des exclusions, égalité des droits. Des valeurs universelles que chacun, quelle que soit son orientation sexuelle, peut porter. La lutte contre les discriminations « concerne » tout le monde !
La « Marche des fiertés » est d’abord l’occasion de dire que nous existons. L’homosexualité n’a été « dépénalisée » en France qu’en 1982, ce qui est somme toute très récent, et reste un délit ou un crime dans beaucoup de pays… C’est pourquoi nous devons faire acte de visibilité, dire que nous faisons partie de la société.
Cette journée est un événement unique dans l’année, qui remet le thème de l’homosexualité sur la place publique et amène chacun, citoyen ou élu, à se positionner par rapport à ce sujet, et ce faisant, à le sortir de l’anonymat. Le pire ennemi, c’est l’ignorance.
Chacun a le droit de défiler comme il l’entend : militant, anonyme ou drag-queen… Non, la gay pride ne donne pas « une mauvaise image » ; elle est au contraire un symbole de tolérance, riche de sens et d’individus. Il importe de ne pas s’arrêter à une seule image, caricaturale parce que tronquée, servie par certains médias. Il serait bien paradoxal de prétendre lutter contre les discriminations tout en distribuant bons et mauvais points aux participants.
Plus généralement, le nombre de gay prides, et leur succès, est un bon indicateur du niveau d’ouverture et de démocratie d’un pays. Rappelons les difficultés rencontrées en Europe en 2007 : défilés sous protection policière en Pologne, Lettonie et Roumanie, manifestation interdite en Lituanie. Sans parler des violences en Russie sous l’œil impassible de la police.
Alors oui ! Encore de nos jours, la marche reste un moment important. Particulièrement pour tous ceux qui ne peuvent pas y participer. Car défiler, c’est exister, affirmer sa place dans la société !

On va faire un tour ?

Publié le samedi 23 juin 2007

Voilà l'été !

Publié le jeudi 21 juin 2007

Bon, en regardant par la fenêtre, on dirait pas, mais j'ai une preuve.

Le Parapluie s'ennuie, alors il se balade à l'Ile Vierge

Publié le lundi 18 juin 2007

M. Sarkozy rend visite aux jumeaux Kaczynski

Publié le jeudi 14 juin 2007


Sur une idée de Ramba

M. Sarkozy est sur tous les fronts

Publié le lundi 11 juin 2007

Il a même écrit les sujets du Bac Philo 2007. Pour preuve, le sujet de la série Economique et Social : "Que gagnons-nous à travailler ?"

Parachute en or

Publié le jeudi 7 juin 2007

Europe 1, jeudi 12 avril 2007
Olivier Samain : Si vous êtes élu président de la République, est-ce que vous rendez illégaux ces parachutes dorés ?
Nicolas Sarkozy :
La réponse est oui, je vais m’en expliquer et poser un raisonnement. Il ne faut pas, comme toujours en France surréagir sur tel et tel évènement. Je vais poser le raisonnement, moi je comprends parfaitement qu’un certain nombre de chefs d’entreprise soient payés plus cher, très cher, aient des gros salaires, à partir du moment où cela correspond à un choix stratégique de création de richesses. Je suis pour le mérite et je suis pour la récompense et notre pays a besoin d’entrepreneurs qui vont beaucoup risquer, qui vont beaucoup travailler et qui seront bien rémunérés. Ce que je n’accepte pas c’est qu’on ait à la fois la grosse rémunération et le gros parachute. Parce que la grosse rémunération, elle rémunère le gros risque, si vous avez un gros parachute, il n’y pas de gros risque, donc il n’y a pas de grosse rémunération. Donc ma réponse, elle est très simple : oui aux rémunérations importantes, mais il y a une sanction. Si on réussit, on est récompensé, si on échoue on est sanctionné : pas de parachute.


Extrait du Figaro du 7 juin 2007
Vous avez annoncé une loi contre les «parachutes dorés». Comment va-t-elle fonctionner ?
Le dispositif, très simple, consistera à lier l'existence de primes de départ - qui devront être votées par l'assemblée générale des actionnaires - à la performance du dirigeant remercié. Pas de performance, pas de prime.


Bon, je ne m'attendais pas à ce qu'il supprime les parachutes dorés même s'il l'avait dit, c'est impossible. Maintenant, je note qu'il l'avait dit qu'il le ferait et qu'il ne l'a pas fait. Mais c'est juste pour faire du mauvais esprit ;-)

Je suis complètement pour que les salariés soient associés aux bénéfices de l'entreprise. C'est motivant. Maintenant, je ne vois pas au nom de quoi un dirigeant qui déjà gagne bien sa vie (il le mérite hein, il a fait des études, il a des responsabilités, il fait pas 35h etc. j'ai pas dit le contraire) toucherait une telle contrepartie quand il quitte l'entreprise. Je trouverais beaucoup plus juste que tous les employés touchent une prime d'intéressement plus importante en fonction de leur note et indexée sur leur salaire, de cette façon, au lieu de donner la richesse de l'entreprise à une seule personne, elle serait répartie sur tous les employés qui ont participé à créer cette richesse. Parce que mine de rien, si une entreprise mal gérée peut couler, une entreprise n'est rien sans tous ses employés...

Elections législatives

Publié le mercredi 6 juin 2007

Depuis les élections présidentielles, tout le monde se réjouit, et moi la première, de l'intérêt soudain que les Français ont porté à la politique. 84% des Français sont allés voter et ça s'applaudit. Cependant, d'après un sondage IFOP, 55% des Français avouent ne pas connaître le nom de leur député... Et ce alors que les élections législatives approchent. Bon, je dois avouer que je ne connais le nom de la mienne, Marguerite Lamour, que parce qu'elle est maire du bourg voisin et que je lui ai écrit il y a peu pour l'interpeler sur des questions LGBT. Cela dit, les élections législatives m'ont poussée à m'informer sur les autres candidats, je n'allais quand même pas attendre que leur propagande atterrisse dans ma boite aux lettres. Je peux vous dire que ça a été sport...

J'ai fini par trouver une liste de tous les candidats en France (sous format xls) ici et une liste des candidats en Bretagne sur le site de France 3. Ensuite, j'ai eu de la chance parce qu'en tapant le nom de la première candidate de ma circonscription (Catherine Couturier) dans mon moteur de recherches préféré, je suis tombée sur le blog des législatives 2007 du Télégramme et j'ai donc pu lire un petit article sur chaque candidat... Ouf... Bon, je continue mes recherches pour en savoir encore plus.

Et si vous vous intéressez vraiment à la politique - et même si vous ne vous y intéressez pas d'ailleurs, mais que vous allez voter -, faites attention à qui vous participez à élire à l'Assemblée Nationale parce que c'est celle ou celui qui va vous représenter pendant 5 ans, qui va soutenir ou pas les lois qui seront proposées, il est donc très important que vous votiez pour la personne la plus proche de vos idées et de la vision que vous avez de l'avenir de notre pays. Alors, renseignez-vous ! Sachez qui est votre député, ce qu'il a dit, ce qu'il a fait et s'il mérite que vous continuiez à le soutenir !

Législatives : les députés UMP/Nouveau Centre opposés à l'égalité

Publié le mardi 5 juin 2007

En janvier 2006, un « Manifeste parlementaire pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère » a été lancé par le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme. La moitié des députés et sénateurs de droite ont signé ce texte.

A la veille des élections législatives de juin 2007, la quasi-totalité des sortants sont réinvestis par l'UMP, par lle Nouveau Centre voire par le Mouvement démocrate de François Bayrou. Il importe de connaître l'engagement de ces élus avant de voter. C'est en effet l'Assemblée Nationale qui aura le dernier mot, dans les 5 prochaines années, sur les questions d'égalité pour les personnes LGBT. La liste, par département, des députés concernés dont le mandat est soumis à renouvellement par département est disponible ici sous forme de pdf. Ce billet n'est pas un "outing" puisque ces député ont assumé leurs positions publiquement, je fais juste passer le message afin que vous ayez toutes les cartes en main pour aller voter.

Reconduire ces parlementaires, c'est prendre le risque que les projets défendus par Nicolas Sarkozy concernant les droits des LGBT - si insuffisants qu'ils soient - soient abandonnés faute de majorité pour les voter à l'Assemblée.
Les signataires de cette « Entente », sous prétexte de défendre les intérêts des enfants, demandent que soient figées les dispositions du code civil. Pour ses signataires, le « choix individuel » que constitue l'homosexualité ne peut aboutir à aucune protection légale pour les familles ou les personnes. Cette appréciation conduit à refuser toute reconnaissance aux nombreuses familles homoparentales, qui sont aujourd'hui précarisées par les insuffisances de la loi.

Maintenant, quand vous voterez, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !

En attendant le soleil

Publié le mardi 5 juin 2007


Et le nouvel habillage...

Quelques fleurs pour lutter contre la grisaille

Publié le lundi 4 juin 2007